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!!Grand Hall
Au centre du grand hall, [[le majestueux escalier->Escalier 1]] en colimaçon menait au premier étage. Je voyais les autres enfants y passer, vaquant à leurs occupations. Au pied de l’escalier, je devinais [[une porte dérobée->Cave]]. À l’extrémité opposée du hall se dressait [[la porte donnant sur le parc->Parc]], ainsi qu’[[un petit passage de service->Passage de service]], menant vraisemblablement aux cuisines. Enfin, [[à droite->Couloir RdC 1]] et [[à gauche->Couloir RdC 2]] se trouvaient les deux entrée du couloir circulaire ceinturant le grand escalier.
<<if $tutoriel>>
La directrice m’attendais dans l’entrée. Après m’avoir accueilli et s’être présentée, elle m’invita à rejoindre mon dortoir à l’étage. Il était en effet tard et j’aurais bien le temps de découvrir le reste de l’orphelinat au cours des jours suivants.
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!!Parc
Mon souffle s’élevait en légère fumée dans ce parc couvert d’une fine couche de givre. L’hiver arrivait, et avec lui les longues nuits pleines de craquements et de souffles surnaturels. Au milieu du domaine, l’orphelinat de Boisjoli trônait, sa [[massive porte en chêne->Hall]] finement ouvragée donnant sur le hall au grand escalier. Tout au bout de l’allée qui en partait, je voyais [[la haute grille du portail d’entrée->Grille d'entrée]]. Enfin, à gauche du bâtiment, [[la silhouette diaphane des serres->Serre]] s’accrochait aux murs de pierre comme la mousse sur un tronc d’arbre.
!!Palier
À l’image du grand hall, le palier de l’étage donnait [[d’un côté->Couloir étage 1]] et [[de l’autre->Couloir étage 2]] sur un couloir circulaire permettant de rejoindre les dortoirs, mais aussi les sanitaires collectifs de Boisjoli. [[L’escalier qui descendait->Escalier 1]] menait au grand hall, tandis que [[celui qui montait->Escalier 2]], plus petit, amenait les plus aventureux au grenier de l’orphelinat.
!!Escalier
Cet escalier partant du [[palier->Palier]], moins bien entretenu que celui qui joignait le rez-de-chaussée et l’étage, grinçait fortement sous mes chaussures en cuir. Tout en haut se trouvait [[le grenier de l’orphelinat->Grenier]], une pièce peu visitée, voilée de mystères. !!Serre
Les fines parois de verre de la serre ne protégeaient plus du froid à cette époque de l’année. Les pots étaient vides, la terre au repos. Je devinais les vestige de la luxuriance estivale, mais guère plus. Une des extrémité du bâtiment donnait sur [[le parc->Parc]], l’autre sur l’orphelinat lui-même grâce à [[un passage ménagé vers le cellier->Cellier]].
<<if $sousBoisResolus>>
<<if $serreResolue>>
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J’aperçu des bulbes de fleurs entreposés sur un plan de travail [[et entrepris de les planter->ResoudreSerre]].
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!!Grille d'entrée
La haute grille au bout de l’allée était fermement close, interdisant l’accès à l’extérieur. Ce portail en fer forgé lugubre ne laissait pas de doute, la seule option ici était de [[faire demi-tour pour retourner au parc->Parc]].
<<if !$tutoriel>>
<<if $grilleResolue>>
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Au pied de la grille, un écureuil me regardait en poussant de petits cris stridents. Sans que je m’explique comment, il s’était coincé la queue dans la grille et semblait incapable de s’échapper.
[[ResolutionGrille<-Je poussais de tout mon poids contre la grille pour le libérer]]
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<<if $cimeResolue>>
La grille de l’orphelinat avait un aspect désormais moins hostile. Elle ne me faisait plus l’effet d’une barrière, mais bien d’une protection. Je crois que même si elle avait été ouverte, je n’aurais pas eu envie de la franchir.
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!!Grenier
En passant [[la porte qui donnait sur l’escalier de l’étage->Escalier 2]], on entrait dans le grenier. Le domaine de la poussière, à la lumière douce émanant d’un unique soupirail. Le sol était peu sûr, jonché de jouets abandonnés. Çà et là, des meubles couverts de draps blancs jouaient aux fantômes. Il ressortait une ambiance insaisissable de cet endroit, un mélange de frisson et de mélancolie.
<<if !$tutoriel>>
<<if $cimeResolue>>
Il régnait désormais dans la pièce une atmosphère différente, pleine de douceur et de d'exaltation, comme un écho de la joie des orphelins passés ici avant moi.
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!!Cave
En empruntant le passage sous l’escalier, on pouvait descendre une volée de marche descendant vers la cave. Une pièce froide, humide, où était entreposé un véritable bric-à-brac. Le faible éclairage des lieux ne permettait pas de bien distinguer ce qui s’y trouvait, et les silhouettes de meubles accumulés ici n’était pas sans faire songer à quelque esprit domestique qui se serait réfugié sous les fondation de l’orphelinat. La cave ne disposait pas d’une seconde sortie, on ne pouvait d’ici rejoindre que [[le grand hall->Hall]].
<<if $lapinQuitteToiles>>
<<if $lapinVuCaverne>>
<<if $caveResolue>>
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Un vieux masque de lapin en papier mâché gisait au sol. [[Je le rangeais sur une étagère avoisinante->ResolutionCave]], en compagnie de deux autres masques : une chouette et un sanglier.
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!!Couloir
Les murs de cette partie du couloir du rez de chaussée étaient ornés d'innombrables portraits d’enfants ayant vécu dans l’orphelinat. Les plus récents se mélangeaient à d’autres, manifestement beaucoup plus anciens. Évidemment, le mien n’y était pas encore.
[[Le couloir se poursuivait plus avant->Couloir RdC 2]], mais je ne pouvais pas en distinguer la seconde moitié à cause de la courbe qu’il formait. [[Une porte->Salon]], constamment ouverte, permettait d’entrer dans le salon. Au bout du couloir, on rejoignait [[le grand hall de Boisjoli->Hall]].
!!Couloir
Le couloir partait du [[palier->Palier]] pour se poursuivre, plus loin, [[au-delà de la courbure->Couloir étage 2]], jusqu’à rejoindre à nouveau le palier en son autre extrémité, formant un cercle parfait. La structure du bâtiment ne permettait cependant pas d’épouser tout le passage d’un seul regard. Dans la partie où je me trouvais, je pouvais cependant clairement voir [[l’accès à mon dortoir->Dortoir 1]] ainsi que [[l’entrée des sanitaires->Sanitaires]], où les autres orphelins et moi-même devions pratiquer nos ablutions quotidiennes. Les murs, ici, arboraient de nombreux dessins réalisés par les enfants de Boisjoli au fil des années.
<<if $tutoriel>>
<<if $fontaineResolue>>
Mon oreille me confirma que la fuite était désormais réparée.
<<set $tutoriel to false>>
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Des sanitaires, j’entendais monter la mélodie discontinue de gouttes fuyant de plusieurs robinets pour s’écraser bruyamment sur la faïence. À n’en pas douter, il y avait une fuite.
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!!Dortoir
Les dortoirs étaient tout ce que l’on peut attendre de tels lieux dans un orphelinat : de petits lits de fer en rangées de part et d’autre de l’allée centrale d’une grande pièce. Tantôt hantés par un silence morne, tantôt par l’agitation de la petite population qui s’y égayait, ils n’avaient pas grand-chose pour eux, mais c’étaient les nôtres. Celui-ci, qui donnait comme son jumeau sur [[le couloir de l’étage->Couloir étage 1]], abritait [[mon lit->Lit coucher]].
<<if !$tutoriel>>
<<if $dortoirResolu>>
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Au fond, derrière le dernier lit, je distinguais une petite orpheline moitié plus jeune que moi, qui semblait prise d’une lourde crise de sanglots.
[[ResolutionDortoir1<-Je m’asseillais près d’elle et la pris dans mes bras pour la réconforter]]
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!!Couloir
Le couloir [[partait du palier->Palier]] pour se poursuivre, plus loin, [[au-delà de la courbure->Couloir étage 1]], jusqu’à rejoindre à nouveau le palier en son autre extrémité, formant un cercle parfait. La structure du bâtiment ne permettait cependant pas d’épouser tout le passage d’un seul regard. Dans la partie où je me trouvais, je pouvais cependant clairement voir [[l’accès à au second dortoir->Dortoir 2]]. Les murs, ici, arboraient des photographies d’une forêt qui m’était familière, sans que je ne parvienne à l’identifier avec certitude.
!!Sanitaires
Des douches collectives, des éviers alignés qui avaient été autrefois resplendissant mais accusaient désormais un âge avancé ; les sanitaires de Boisjoli avaient connu de meilleurs jours. La salle d’eau au sol et aux murs couverts de faïence résonnaient de bruits humides [[jusque dans le couloir->Couloir étage 1]] dès qu’un enfant s’y affairait, et parfois même alors que personne ne s’y trouvait.
<<if $tutoriel>>
À l’évidence, il y avait un problème car tous les robinets sans exception fuyaient en une sarabande goutte-à-goutte, et mes efforts pour résoudre le problème s'avérèrent sans effet
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!!Dortoir
Les dortoirs étaient tout ce que l’on peut attendre de tels lieux dans un orphelinat : de petits lits de fer en rangées de part et d’autre de l’allée centrale d’une grande pièce. Tantôt hantés par un silence morne, tantôt par l’agitation de la petite population qui s’y égayait, ils n’avaient pas grand-chose pour eux, mais c’étaient les nôtres. Je n’ai jamais su quelle était la raison qui poussait la directrice à attribuer tel ou tel dortoir à un enfant, mais j’étais assez content de me trouver dans l’autre. Celui-ci, qui se trouvait à [[l’extrémité opposée du couloir->Couloir étage 2]] par rapport au mien, ne m’inspirait pas grande confiance.
<<if !$tutoriel>>
<<if $lapinVuToiles>>
<<if $dortoir2Resolu>>
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Les toiles d’araignées commençaient à envahir le dortoir. Je prenais un balai posé contre le mur et [[entrepris de les retirer->ResolutionDortoir2]].
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!!Escalier
Permettant de relier [[le grand hall->Hall]] et [[le palier de l’étage->Palier]], le grand escalier de bois aux craquements caractéristiques était un lieu de passage constant. Ses rambardes lustrées par le temps avaient la douceur des feuilles de printemps.
!!Salon
Donnant sur [[le couloir du rez-de chaussée->Couloir RdC 1]], le salon était une pièce largement éclairée par de grandes fenêtre. On s’y sentait bien presque instantanément, en raison probablement des chaleureux tapis qui en couvrait le sol et de la cheminée dans laquelle se consumait un feu au crépitement des plus apaisant. Il n’était pas rare d’y trouver des enfants en train de jouer, dans une atmosphère naturelle que renforçait les tapisseries aux motifs végétaux. Au fond du salon, [[une porte entrebâillée->Bureau]] permettait de se rendre dans le bureau de la directrice, où la femme entre deux âges effectuait la grande majorité du travail administratif de l’orphelinat. !!Lit
Je me couchais dans mon lit, entendant tout autour de moi les bruissement des autres orphelins faisant de même. La nuit allait être peuplée de ronflements et de pleurs, mais je choisis de l’ignorer pour me plonger avec délice dans des [[rêves embrumés->Nid lever]]. !!Cellier
Dans cette pièce où l’on stockait les réserves de nourritures au sec et dans l’obscurité, les bruits de la cuisine avoisinante résonnaient étrangement. Il aurait suffit d’en franchir [[la porte->Cuisine]] pour voir ce qu’il s’y passait.
L’odeur de terre et de salaisons montait du sol et des étagères, prenant la gorge et la tête comme des fumerolles domestiques. Au fond du cellier, [[une seconde porte->Serre]] donnait sur la serre puis, plus loin, le jardin.
<<if $sangliergentil>>
<<if $colereResolue>>
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Je découvris sur une étagère en haute un paquet de bonbons manifestement oubliés mais encore parfaitement comestibles. [[Je les grignotais avec délice->ResoudreColere]], profitant pleinement de ce doux réconfort sucré.
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!!Cuisine
Même lorsqu’elle était vide, la cuisine résonnait de bruits de casseroles, comme des fantômes de l’agitation des préparatifs. Les parfums d’épices y traînaient encore, le four semblait perpétuellement chaud et il était difficile de ne pas avoir le rouge aux joues en traversant la pièce, que ce soit pour se rendre [[au cellier->Cellier]], [[à la cantine->Cantine]], ou pour rejoindre [[le passage de service->Passage de service]] qui menait au grand hall d’entrée de l’orphelinat.
<<if !$tutoriel>>
<<if $cuisineResolue>>
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Le four semblait chauffer anormalement. À coup sûr, si personne n’y prenait attention, il pourrait déclencher un incendie[[Je m’approchais pour l’éteindre->ResoudreCuisine]].
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!!Bureau de la directrice
Les tentures vert sombre qui couvraient les murs donnaient à cette pièce un aspect tout à la fois cosy et un peu lugubre. Le grand bureau en bois laqué de la directrice appuyait cette sensation de solennité. Tout ici incitait à ne pas trop fouiller ou déranger quoi que ce soit. Accumulés sur le meuble, d’énormes piles de papiers divers laissaient à penser que le travail administratif était une tâche sans fin, une montagne que l’on ne finirai jamais de gravir. C’est d’ailleurs à cette occupation que s’affairait la plupart du temps la directrice, et l’on prenait soin de ne pas la déranger pour des broutilles. Derrière [[la grande porte entrebâillée->Salon]], les voix des enfants en train de jouer tintinnabulaient dans le salon.
<<if $lapinQuitteCaverne>>
<<if $lapinVuDolmen>>
<<if $bureauResolu>>
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Le silence inhabituel m’indiqua que la grande horloge à balancier était arrêtée. [[J’avançais la main et relançais le contrepoids->ResolutionBureau]].
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!!Buanderie
Cette petite pièce remplie de linge attendant d’être lavé, [[à l’entrée unique->Passage de service]], sentait à la fois la lessive et les chaussette sales. Nous avions ordre de ne pas nous y aventurer, mais les bacs de linge sale restaient néanmoins des cachette sûres lors de nos parties de cache-cache.
<<if $terrierResolu>>
<<if $buanderieResolue>>
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Je distinguais une forme familière sur un des tas de linge. [[Je m’approchais alors pour en avoir le coeur sûr->ResolutionBuanderie]].
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!!Couloir
Dans cette partie du couloir du rez-de-chaussée, les portraits des directrices et directeurs de l’établissement étaient alignés sobrement. Toutes et tous posaient avec solennité. On pouvait poursuivre son avancée dans le passage et rejoindre [[l’autre partie du couloir->Couloir RdC 1]], masquée par la courbure du bâtiment. À l’extrémité résonnaient les pas de celles et ceux qui passaient dans [[le grand hall->Hall]]. [[La cantine->Cantine]] était accessible aussi ici, c’était d’ailleurs l’entrée traditionnelle des enfants vers ce qui servait de réfectoire collectif.
!!Cantine
Il y avait toujours des assiettes sales qui traînaient dans la cantine, oubliées par un résident trop pressé de retourner jouer. Les tables en bois massif étaient elles-mêmes maculées de taches, témoins de l’agitation maladroite qui régnait ici aux heures des repas. Le sol en tomette, bien que balayé régulièrement, n’était pas non plus exempt de traces laissées au fil des ans. [[Une porte->Cuisine]] permettait au personnel de venir directement depuis la cuisine pour servir les repas, tandis qu’[[une autre->Couloir RdC 2]] ouvrait sur le couloir circulaire du rez-de chaussée.
<<if $mareResolue>>
<<if $cantineResolue>>
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J’attrapais un balais. Cette cantine méritait [[un bon coup de ménage->ResoudreCantine]]!
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!!Passage de service
À la jonction entre [[le grand hall->Hall]] et [[la cuisine->Cuisine]], ce petit passage mal éclairé, à peine suffisamment large pour laisser passer une personne était aussi l’unique accès à [[la buanderie->Buanderie]]. Il était plus destiné au personnel de Boisjoli qu’aux enfants, ce qui ne m’empêcha pas de l’emprunter ponctuellement.
!!Lit
Je me réveillais dans l’orphelinat, mes tribulation nocturnes me perturbant encore. Je pris le temps d’observer [[le dortoir autour de moi->Dortoir 1]] avant de décider quoi faire.
!!Nid
J’ouvrais les yeux pour me retrouver bien loin de là où je j’avais trouvé le sommeil, dans un nid, un véritable nid garni de plumes ! il n’y avait pourtant pas d’oiseau ici. [[C’est en tout cas ce que j’observais en regardant autour de moi->Hamacs]]. !!Hamacs
[[Mon nid si douillet->Nid coucher]] était manifestement entouré de hamacs pendant de branche en branche. On aurait dit le havre de marins qui se seraient perdus en pleine forêt ! J’ignore l’histoire qui se cache derrière cette étrange affaire, d’autant que je n’ai jamais trouvé personne pour me l’expliquer, mais autant dire que cette vision tranchait nettement avec mon quotidien par ailleurs. Les branches sur lesquels étaient appuyés ces couchages de fortune menaient droit [[vers le tronc d’un gigantesque chêne->Branches 1]].
<<if !$tutoriel>>
<<if $dortoirResolu>>
<<if !$statuetteHamac>>
Je distinguais dans un des hamacs les plus éloignés, l‘éclat argenté d’une sorte de statuette..
[[Je m’approchais pour regarder l’objet de plus près->RamasserStatuetteHamacs]]
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!!Nid
Confortablement blotti dans le nid, [[je me résolvais à fermer les yeux->Lit lever]], le balancement des branches et la douce chaleur du soleil printanier en guise de berceuse. J’écoutais le chant des oiseaux alentours en m’assoupissant petit à petit.
!!Branches
En sautant de branche en branche, je pouvais contourner l’arbre. C’était comme marcher dans les airs, ou presque. D’autres branches permettaient de [[poursuivre le contournement->Branches 2]], mais il était aussi possible, d’où je me trouvais, de [[rejoindre le tronc->Au milieu des branches]]. À l’opposé, on distinguait nettement [[les hamacs->Hamacs]] où se trouvait mon nid, ainsi qu’[[un étrange monticule nimbé de lumière->Fontaine des fées]] dont semblait provenir des bruissements humides. Il me semblait même apercevoir des sortes de libellules qui flottaient autour.
<<if $tutoriel>>
<<if $fontaineResolue>>
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Je devinais à l’agitation des libellules qu’il devait y avoir un problème avec la structure lumineuse.
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!!Tronc
Les principales branches de l’arbre formaient une sorte de plateau à mi-hauteur, suffisamment large pour que je puisse m’y asseoir tranquillement. Je profitais de l’air, frais sans être glacial, de la chaleur, douce sans être étouffante. Les branches [[d’un côté->Branches 1]] et [[de l’autre->Branches 2]] permettaient de faire le tour du tronc assez facilement, tandis que les marches creusées dans l’écorce permettaient de [[descendre vers le sol->Base du tronc]], mais aussi de [[s’élever vers la cime->Haut du tronc]], au dessus des feuilles vertes, en pleine lumière.
!!Branches
En sautant de branche en branche, je pouvais contourner l’arbre. C’était comme marcher dans les airs, ou presque. D’autres branches permettaient de [[poursuivre le contournement->Branches 1]], mais il était aussi possible, d’où je me trouvais, de [[rejoindre le tronc->Au milieu des branches]]. À proximité, les voilures de dentelles [[de nombreuses toiles d’araignées->Toiles d'araignées]] attisaient autant ma curiosité que ma méfiance.
!!Fontaine des fées
En m’approchant du monticule, j’eu la confirmation qu’il ne s’agissait pas de libellules mais bien de véritables fées. Insectes anthropomorphes minuscules, les créatures voletaient autour de cette sorte de temple dont s’écoulait un liquide doré, presque lumineux, qui n’était pas sans évoquer la sève. Surprenante découverte [[à quelques pas des branches->Branches 1]] jouxtant le tronc de l’arbre !
<<if $tutoriel>>
<<if $fontaineResolue>>
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Les fées s’agitaient avec nervosité autour de leur sanctuaire. Je distinguai, plantée dans la structure, une sorte d’énorme épine, que l’on aurait aisément pu confondre avec une griffe ou une serre de rapace.
[[ResolutionFontaine<-Retirer l’épine de la fontaine]]
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!!Tronc
Ici, j’étais presque au sommet de l’arbre. Les dernières branches ne me surplombaient que de quelques mètres et [[quelques secondes d'ascension->Cime du chêne]] seulement me séparaient de la cime de l’arbre, le point le plus élevé de la forêt sans aucun doute. [[Si je descendais->Au milieu des branches]], en revanche, je rejoindrais les branches principales, à mi-hauteur de l’arbre, non loin du nid par lequel j’avais pénétré ce bois fantasmagorique.
!!Cime
J’y étais ! Au sommet de l’arbre, au sommet du monde, dirais-je même. Devant moi s’étalaient à perte de vue des arbres plongés dans une brume indolente, et seuls les oiseaux qui traversaient le ciel osaient me surplomber. Partout la verdure, partout le mystère, et le vent frais qui venait caresser mes joues, à savourer comme un goûter bien mérité. Si ma position avait été plus stable, il y a fort à parier que je n’aurais pas eu l’envie de [[redescendre->Haut du tronc]].
<<if !$tutoriel>>
<<if $cimeResolue>>
La statuette de chouette que j’avais déposé auparavant semblait observer la forêt avec moi.
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<<if $statuetteHamac>>
<<if $statuetteRonces>>
Je distinguais sur une des branches à proximité une petite cavité dans laquelle était gravé un symbole que j’identifiais comme une chouette.
[[ResolutionCime<-Prudemment, j’y déposais les deux moitiées de statuette que j’avais préalablement assemblées.]]
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!!Tronc
Il fallait être prudent pour circuler le long du tronc du chêne, sur ces marches taillées à-même l’écorce, mais le jeu en valait la chandelle. Par cet étrange passage, je pouvais aussi bien [[descendre vers l’humus forestier->Au pied du chêne]] que [[m’élever en direction des hautes branches->Au milieu des branches]], inatteignables autrement vu ma stature modeste. Je profitais de reprendre mon souffle pour admirer le paysage de ce majestueux bois embrumé, nimbé de mystères et soufflant à mes oreilles des légendes ancestrales.
!!Pied du chêne
L’arbre qui se devant moi était immense, et [[des sortes de marches->Base du tronc]] avaient été taillées dans son tronc. De [[part->Sentier 1]] et d’[[autre->Sentier 2]] du colosse végétal partait un petit sentier qui en faisait le tour. [[Une galerie->Galerie]], manifestement creusée par quelque animal sauvage, s’enfonçait plus loin dans les bois, d’où résonnaient des bruits d’eau caractéristiques d’un torrent. En s’éloignant un peu du chêne, on débouchait dans [[une clairière au parfum printanier->Clairière fleurie]].
Enfin, dissimulée par une anfractuosité dans l’écorce, [[l’entrée d’une caverne->Caverne]] taillée à même le bois se révéla à moi à la faveur d’un rayon de soleil.
<<if !$tutoriel>>
<<if $glandspris>>
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Je profitais de mon passage [[pour ramasser quelques poignées de glands->PrendreGlands]] qui me seraient, imaginais-je, utiles à un moment ou à un autre.
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!!Clairière
De la clairière émanait un calme surnaturel. Au sol, des milliers de petites fleurs blanches formaient une couche qu’on aurait presque pu prendre pour de la neige, ou de la glace. Au loin, je distinguais [[les massifs de ronces->Massif de ronces]] qui barraient l’accès et empêchaient de quitter la forêt. Sur le côté, les arbres s’élevaient et [[les sous-bois->Sous-bois]] laissaient s’échapper leur fragrance délicieuse jusqu’à moi.
Dos à moi, enfin, je devinais [[le pied du gigantesque chêne->Au pied du chêne]] qui dominait les bois.
!!Ronces
Je me trouvais nez-à-nez avec un mur bardé d’épines, manifestement infranchissables. Pour être honnête, j’osais à peine approcher et hésitais franchement à [[revenir sur mes pas->Clairière fleurie]].
<<if !$tutoriel>>
<<if $grilleResolue>>
<<if !$statuetteRonces>>
Dans le massif, je distinguais un objet à l’éclat argenté.
[[J’avançais prudemment la main pour le ramasser->RamasserStatuetteRonces]].
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!!Caverne
La caverne avait autrefois dû abriter une créature assez massive : ours, blaireau, sanglier peut-être... J’aurais été incapable de dire qui ou quoi l’avait creusée, mais c’était à n’en pas douter de la belle ouvrage. Ici, j’étais sous terre, et l’odeur d’humus embaumait l’air autour de moi. Je ne sais pas de quoi étaient faits les vestiges qui jonchaient le sol, et pour autant que je m’en souvienne, je n’avais pas très envie de savoir. Après avoir pris le temps d’explorer les lieux, je pourrais remonter le long de l’anfractuosité pour revenir [[au pied du chêne->Au pied du chêne]].
<<if $lapinQuitteToiles>>
<<if $caveResolue>>
<<if $lapinQuitteCaverne>>
<<else>>
À nouveau libéré de ses entraves, le lapin me bouscula presque pour se jeter dehors.
<<set $lapinQuitteCaverne to true>>
<</if>>
<<else>>
J’entendis le lapin qui poussait des glapissement dans la caverne. Il avait dû se coincer quelque part dans une carcasse, mais je n’y voyais pas assez clair pour savoir comment le débloquer.
<<set $lapinVuCaverne to true>>
<</if>>
<<else>>
<</if>>
!!Galerie
Cette galerie souterraine s’échappaient formait un raccourci bienvenu entre [[le gigantesque chêne->Au pied du chêne]] et [[le torrent->Torrent]] non loin. Par ailleurs, c’était manifestement la voie d’accès d’un lièvre pour accéder [[à son terrier->Terrier]], que je distinguais aisément dans le passage. Les nombreuses petites crottes qui tapissaient la galerie ne laissaient d’ailleurs que peu de doute quant au fait que le lieu soit encore occupé…
!!Terrier
L’endroit était étonnamment spacieux pour l’habitat d’un animal si modeste. Spacieux, certes, mais tout de même encombré de tout un fatras d’herbes, de branchages et autres débris ramassés dans la forêt. Il me fallut un peu de temps pour m’assurer qu’il n’y avait pas d’autre issue que de rebrousser chemin vers la [[galerie->Galerie]].
<<if $lapinQuitteDolmen>>
<<if $terrierResolu>>
Le lapin dormait au centre de son terrier, d’un sommeil apaisé et profond.
<<else>>
C’est dans son terrier que je fini par trouver le lapin. Il furetait en tous sens. Manifestement, sa couche était bloquée par des branchages. [[Je décidais de l’aider->ResolutionTerrier]]
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<<else>>
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!!Torrent
Débouchant sur la [[mare->Mare]], le torrent résonnait de bruits furieux. Les graviers qui jonchaient son lit crissaient continuellement dans une rumeur presque métallique. Juste à côté du court d’eau, [[une galerie souterraine->Galerie]] à l’entrée parsemée de petites crottes rondes caractéristiques des léporidés s’enfonçait dans les profondeur du sol.
Des alentours, une odeur caractéristique montait, signe de la présence d’[[une champignonnière à proximité->Champignonnière]].
<<if $cuisineResolue>>
<<if $torrentResolu>>
<<else>>
Le fracas du torrent semblait amplifié par une pierre qui en gênait l’écoulement. Elle semblait un peu lourde, mais [[pas suffisamment pour que je ne puisse la soulever->ResoudreTorrent]].
<</if>>
<<else>>
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!!Mare
Alimentée par [[le torrent->Torrent]] qui la surplombait, la mare était le lieu de rassemblement des bêtes de la forêt. Toutes se retrouvaient ici pour se désaltérer, sans distinction de proies et de prédateurs. Parfois, un esclandre éclatait toutefois. Le sentier longeant le chêne émergeait non loin et [[on pouvait le rejoindre à pied->Sentier 2]]. Je me souviens encore du bruit de l’eau et du chant lancinant des grenouilles.
<<if !$tutoriel>>
<<if $mareResolue>>
<<else>>
Apercevant deux marcassins qui se battaient pour une pomme de pin, [[j’entrepris de résoudre le conflit.->ResoudreMare]]
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<<else>>
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!!Sentier
Les croassement d’une corneille juchée sur les branches du chêne conféraient à ce côté du sentier une ambiance assez grave, quoique quelque-peu contrebalancée par le doux clapotis montant de [[la mare avoisinante->Mare]]. Rien à voir avec la douce lueur qui baignait [[la petite clairière au pied du chêne->Au pied du chêne]], ni avec les joyeux gazouillis qui s’échappaient de [[l’autre côté du sentier->Sentier 1]] longeant l’arbre. !!Sentier
Je longeais l’arbre, si massif qu’il me donnait la sensation d’être un lilliputien à ses côtés.
[[Le sentier poursuivait d’un côté->Sentier 2]], se perdant derrière le gigantesque tronc. De l’autre côté se trouvait [[l’accès aux marches->Au pied du chêne]] qui permettait de monter vers la cime. Non loin sur le côté, j’apercevais [[un feu de camp->Feu de camp]] qui crépitait joyeusement. Les oiseaux gazouillaient comme pour accompagner le rythme de mes pas.
!!Feu de camp
La chaleur du foyer de fortune réchauffait mes os dans cette forêt embrumée. Il était difficile de résister à l’envie de simplement s’installer près du feu et de s’abandonner à la contemplation des flammèches. Les oiseaux qui s’égosillaient non loin rappelaient la présence du chêne et [[du petit sentier->Sentier 1]] qui le contournait. En contrebas, [[la silhouette d’un antique dolmen->Dolmen]] s’élevait dans le brouillard.
!!Dolmen
Nimbée d’une brume verdâtre, un dolmen, véritable table de pierre brute, s’élevait devant moi. Ici, on aurait dit que les animaux de la forêt se taisaient par respect. Même les mousses et les lichens ne semblaient pas oser s’installer sur le monument du fond des âges. Je restais moi-même bouche-bée de longues minutes dans l’admiration du sanctuaire. Seul [[le crépitement du feu de camp->Feu de camp]] me rappelait que le monde existait autour.
<<if $lapinQuitteCaverne>>
<<if $bureauResolu>>
<<if $lapinQuitteDolmen>>
<<else>>
Alors que je m’approchais, le lapin bondit par-dessus ma tête et se précipita vers le sentier derrière moi.
<<set $lapinQuitteDolmen to true>>
<</if>>
<<else>>
Juché sur le dolmen, le lapin me regardait, hors de portée mais néanmoins tremblant.
<<set $lapinVuDolmen to true>>
<</if>>
<<else>>
<</if>>
!!Sous-bois
Entre [[la clairière->Clairière fleurie]] et la [[champignonnière->Champignonnière]] s’étalaient les sous-bois, une étendue ombragée de feuilles en décomposition, de troncs moussus et de branchages morts parmi lesquels il faisait bon se promener, tant qu’on faisait attention à ne pas se fouler la cheville en raison d’un faux pas. La lumière filtrait à travers les frondaisons, douce et bienveillante. Au loin, j’entendais par intermittence le grommellement des sangliers. Il ne m’aurait pas fallu tomber nez à nez avec un de ces colosses sauvages…
<<if $glandspris>>
<<if $sousBoisResolus>>
<<else>>
Afin d’apaiser les animaux qui rôdaient par ici, j’eu l’idée de leur [[faire don des glands ramassés au pied du chêne->PoserGlands]].
<</if>>
<<else>>
<</if>>
!!Champignonnière
[[À proximité du torrent->Torrent]], protégée du soleil par les arbres de la forêt, une véritable champignonnière s’étalait devant moi. Il suffisait de s’y avancer un peu pour distinguer mieux [[les sous-bois->Sous-bois]] dans lesquels elle s’épanouissait. Bolets, cèpes, girolles, mais aussi amanites et entolomes, les espèces étaient trop nombreuses et mon expertise mycologique trop faible pour que je me tente à en consommer.
<<if $cantineResolue>>
<<if $torrentResolu>>
<<if $serreResolue>>
J’aperçu alors un spectacle étonnant. Un énorme sanglier ramassait du bout du groin des bolets et les rassemblait dans un coin, en un petit amoncellement. Alors qu’il se tournait vers moi, je cru qu’il allait m’attaquer, mais pas du tout, au contraire. Il désigna de la tête les champignon, m’invitant à en manger. J’en croquais un, un peu effrayé. L’animal eu un air satisfait et s’éloigna vers les sous-bois.
<<set $sangliergentil to true>>
<</if>>
<</if>>
<<else>>
<</if>>
!Boisjoli
<img src="https://i.ibb.co/gdZr7PC/Orphelinat-transp.png">
J’avais huit ans, quatre mois et trois jours quand mes parents disparurent.
Sans autre famille du jour au lendemain, j’étais désormais une personne livrée à elle-même, solitaire. Les services sociaux firent alors la seule chose envisageable : on me confia à un établissement spécialisé.
La première fois que je découvris l’orphelinat du domaine de Boisjoli, l’atmosphère à la fois somptueuse et désuète du lieu me plongea dans une grande perplexité : un confortable manoir installé dans un vaste parc, mais qui devait cependant avoir connu de meilleurs jours et n’était désormais pas sans évoquer les maison hantées des contes.
Un mélange de peur, de tristesse et de colère m’habitait alors, et il me fallu longuement errer dans ses couloirs pour faire de ce lieu étranger un véritable foyer.
Je me souviens encore de la première fois que j’ai passé la porte de Boisjoli pour [[entrer dans son grand hall->Hall]] ...
!!Toiles
À l’ultime extrémité des branches du chêne, j’assistais à un spectacle des plus étonnant. Une colonie d’araignées minuscules avaient tissé un incroyable enchevêtrement de toiles, et l’on se serait cru dans un atelier de broderie. La vision avait quelque chose de terrifiant, bien sûr, mais aussi d'extrêmement doux et poétique. Ce n’est qu’après avoir réussi à m’arracherà cette contemplation que je réalisais que le seul chemin qui m’était ouvert en dehors de la chute était [[celui que je venais d’emprunter->Branches 2]].
<<if !$tutoriel>>
<<if $dortoir2Resolu>>
<<if $lapinQuitteToiles>>
<<else>>
J’eu tout juste le temps d’apercevoir le lapin, manifestement libéré de ses entraves, qui se bondissait vers la forêt en contrebas.
<<set $lapinQuitteToiles to true>>
<</if>>
<<else>>
Pris dans les toiles d’araignées, je devinais la silhouette d’un lapin qui se débattait, malheureusement trop loin pour que je puisse l’atteindre.
<<set $lapinVuToiles to true>>
<</if>>
<<else>>
<</if>><<set $tutoriel to true>>
<<set $statuetteHamac to false>>
<<set $statuetteRonces to false>>Les fées se reculèrent pour me laisser passer. Mieux, elles vinrent m’aider alors que je retirai avec difficulté l’épine de la fontaine. L’objet céda d’un coup et je faillis perdre l’équilibre, mais je me rattrapais de justesse alors que l’épine elle-même me glissait des mains et chutait, disparaissant à travers les feuilles.
Les fées se jetèrent alors avec gourmandise sur la sève qui s’écoulait désormais de l’anfractuosité. Je les observais quelques minutes avec satisfaction [[avant de retourner dans les branches de l’arbre->Branches 1]].
<<set $fontaineResolue to true>>
Ses parents lui manquaient terriblement. Elle me parla du sourire de son père, de la voix de sa mère. Je l’écoutais. Je lui parlais de mes propres parents, de leur disparition. Nous pleurâmes ensemble. Il parait que les larmes assèchent la tristesse.
<<set $dortoirResolu to true>>
Après ce moment de douceur, j’hésitais entre [[rejoindre mon lit->Lit coucher]] et [[explorer le reste de l’orphelinat->Couloir étage 1]].
<<set $statuetteHamac to true>>
Il s’agissait de la moitié d’une statuette de chouette en argent, manifestement brisée par milieu. Je la glissais dans ma poche tout en me demandant s’il me valait mieux [[retourner au nid->Nid coucher]] ou [[m’aventurer dans les branches du chêne->Branches 1]]. <<set $grilleResolue to true>>
L’animal s’échappa vers la forêt qui bordait Boisjoli en en folle cavalcade rousse. Après m’être assuré qu’il avait bien rejoint les arbres, [[je m’en retournais vers le parc->Parc]]
<<set $statuetteRonces to true>>
Il s’agissait de la moitié d’une statuette de chouette en argent, manifestement brisée par milieu. Je la glissais dans ma poche avant de [[revenir dans la clairière->Clairière fleurie]].
<<set $dortoir2Resolu to true>>
Il ne me fallut guère plus de quelques secondes pour redonner à la pièce un aspect moins poussiéreux. [[Je quittais alors le dortoir->Couloir étage 2]], satisfait de moi.
<<set $caveResolue to true>>
Les trois couvre-chefs avaient fière allure les uns à côté des autres. On aurait dit trois esprits tutélaires veillant sur le bâtiment. En faisant attention où je mettais les pieds, [[je regagnais le grand hall->Hall]].
<<set $bureauResolu to true>>
Aussitôt, le tic-tac caractéristique repris. J’entendis même le signal des heures résonner [[alors que je retournais au salon->Salon]]
<<set $cimeResolue to true>>
L’ensemble tomba parfaitement en place, et la statuette s’anima brièvement, tournant la tête vers moi, puis vers la forêt. Cette dernière retentit alors des chants de milliers d’oiseaux.
<<if $colereResolue&&$buanderieResolue&&$cimeResolue>>
[[Epilogue]]
<<else>>
Je profitais de la symphonie [[avant de redescendre->Haut du tronc]].
<</if>>
<<set $glandspris to true>>
Les fruits du chêne étaient gros et rutilants, comme de petites gemmes. Je les glissais dans ma poche et [[regardais autour de moi->Au pied du chêne]].
<<set $sousBoisResolus to true>>
Je les disposais en un petit tumulus, comme un offrande à un esprit de la forêt. J’hésitais ensuite à reprendre mon chemin vers [[la champignonnière->Champignonnière]] ou vers [[le torrent->Torrent]].
<<set $serreResolue to true>>
Quelques dizaines de minutes plus tard, les mains pleines de terre mais le sourire victorieux, je contemplais avec satisfaction les bulbes désormais en terre. Je sorti profiter de l’air frais dans [[le parc->Parc]].
<<set $mareResolue to true>>
J'attrapais une autre pomme de pin dans un arbre et la jetais devant le nez des animaux. Rapidement, ils se séparèrent, chacun occupé à jouer avec sa pomme de pin, sans plus se batailler avec l’autre. Je profitais du calme retrouvé pour prendre le temps de décider si j’allais me rendre au [[torrent->Torrent]] ou revenir vers le chêne en passant par [[le sentier->Sentier 2]].
<<set $cantineResolue to true>>
Il me fallut du temps et de l’huile de coude, mais mes efforts ne furent pas sans effet. La cantine était désormais un peu plus accueillante. je passais alors [[la porte de la cuisine->Cuisine]] pour y ranger le balais.
<<set $cuisineResolue to true>>
La manoeuvre était simple. Il me suffit de tourner un bouton et les feux diminuèrent dans des proportions acceptables. Tout danger était écarté. [[Je regardais autour de moi. ->Cuisine]]
<<set $torrentResolu to true>>
Il me fallut m’y reprendre à trois fois, mais finalement la pierre céda et je pû la faire glisser suffisamment pour libérer le cours d’eau. Son débit rétabli, le torrent sembla se calmer quelque peu. Je profitais du surplomb pour décider du chemin à suivre : la [[galerie->Galerie]], la [[mare->Mare]] ou la [[champignonnière->Champignonnière]] ? Les possibilités étaient vastes...
<<set $colereResolue to true>>
Le ventre plein, les papilles réjouies, je voyais ce cellier avec un oeil neuf.
<<if $colereResolue&&$buanderieResolue&&$cimeResolue>>
Ce n'était plus pour moi un simple réduit mais bien une véritable caverne aux trésors !
[[Epilogue]]
<<else>>
Ce n’était plus pour moi un simple réduit mais bien [[une véritable caverne au trésor->Cellier]] !
<</if>>
<<set $terrierResolu to true>>
En poussant ça et là les débris qui gênaient, je finis par libérer la litière de l’animal, qui s’y coucha prestement. Afin de le laisser profiter d’un repos bien mérité,[[ je regagnais la galerie->Galerie]].
<<set $buanderieResolue to true>>
Oui ! je n’avais pas rêvé ! Il s’agissait bien de ma peluche favorite, mon doudou-lapinot, celui qui me suivait et me rassurait partout depuis tout petit. Quelle surprise de trouver cet ami précieux ici !
<<if $colereResolue&&$buanderieResolue&&$cimeResolue>>
[[Epilogue]]
<<else>>
Je le serrais dans mes bras en regagnant [[le passage de service->Passage de service]].
<</if>>
J’ai passé de nombreuses années dans l’orphelinat de Boisjoli. Ce lieu étrange est petit à petit devenu familier. J’ai appris à en connaître les moindres recoins, j’y ai lié de nombreuses amitiées fortes qui perdurent encore aujourd’hui ; j’y ai grandi, tout simplement.
Je crois qu’à de nombreux points de vue, c’est grâce à ce vieux manoir un peu décrépit et aux esprits qui l’habitaient que j’ai vraiment pu faire mon deuil.
Et la forêt embrumée ? Il m’arrive encore de la visiter, la nuit, lorsque le marchand de sable a fait son passage …
!Fin